JAKARTA — Eramet, une entreprise mondiale de l’industrie minière et métallurgique originaire de France, continue de démontrer sa contribution aux communautés environnantes. Grâce à un partenariat avec la Fondation Kitong Bisa (KBF), une organisation à but non lucratif axée sur l’éducation, Eramet offre des bourses à 42 étudiants universitaires originaires de l’Est de l’Indonésie.
Parmi les 42 bénéficiaires de bourses, trois étudiants du programme Eramet Beyond Scholars ont exprimé leur gratitude et partagé comment ce soutien a transformé leur vie.
Wisnu, étudiant en cinquième semestre en gestion à l’Université Pattimura à Ambon, Maluku, a déclaré que la bourse a été une aide précieuse pour lui permettre de poursuivre ses études. Né à Buton Central, dans le sud-est de Sulawesi, le jeune homme de 21 ans a expliqué que le soutien financier a allégé le fardeau de vivre en tant qu’étudiant migrant à Ambon.
« Au début du semestre, je devais travailler au marché juste pour m’assurer de pouvoir payer mes frais de scolarité », a déclaré Wisnu.
Il nourrit un profond désir de changer les conditions de vie de sa famille. Ses deux parents ont une éducation très limitée, n’ayant pas terminé l’école primaire. Il rêve de travailler dans une grande entreprise après avoir obtenu son diplôme. « Je veux changer ma vie et construire un avenir meilleur », a déclaré le troisième de six enfants.
Une histoire similaire vient de Yuliana Regina Nelce Manobi, âgée de 21 ans, étudiante en technologie de l’information à l’Université de Papouasie. Pour Yuliana, poursuivre des études supérieures dans un domaine souvent considéré comme inaccessible dans sa région est une réalisation significative. L’écart d’information et d’infrastructure entre l’Est et l’Ouest de l’Indonésie n’a fait que renforcer sa détermination à continuer ses études.
Yuliana comprend bien que l’enseignement supérieur est financièrement exigeant, en particulier avec la nécessité d’acheter des livres et d’autres matériels d’apprentissage. « C’est pourquoi je suis si heureuse de recevoir un soutien financier pour poursuivre mes études », a-t-elle déclaré.
La même joie est partagée par Febriyani Abdullah (21 ans), étudiante en ingénierie minière à l’Université Khairun. Sa famille vit à Sofifi, et au début, elle devait prendre un ferry pour rejoindre son campus à Ternate. Être la première de sa famille à poursuivre des études supérieures est à la fois une fierté et un défi important.
« Dans l’Est, les femmes sont encore sous-estimées lorsqu’il s’agit de poursuivre des études supérieures. Au début, je n’envisageais même pas d’aller à l’université », a-t-elle déclaré.
Leurs histoires ne sont qu’un petit aperçu du changement qui peut émerger grâce à des opportunités. Des limitations financières à l’accès restreint, elles osent désormais rêver plus grand.
